Parsifal

Nom : Aucun.
Prénom : Parsifal
Âge : entre 2 siècles et 50 ans
Sexe : Masculin
Sexualité : Euh... pardon ?
Clan : Malkavien
Métier : Chevalier du Graal
Signes Particuliers : Aucun, à part une propension inquiétante à être passe-partout

Description : Taille moyenne. Yeux bruns. Cheveux noirs, courts. Non, il n'est pas surprenant. Il est discret, facile pour lui de s'effacer dans une ruelle. Il s'habille avec les vêtements qu'il a volé chez lui, dans cette hacienda à quelques kilomètres de Nuevo Laredo. Des costards noirs et passés et, plus dérangeant, des costumes d'officier SS. Heureusement, il a saisi qu'il n'est pas de bons tons d'en concerver les marques les plus représentatives aussi s'est-il séparé de la plupart des signes distinctifs de ces costumes.

Caractère : Comment décrire le caractère d'un malkavien ? Cela se vit plus que cela ne s'observe, malheureusement. L'on sait de son caractère, de prime abord, qu'il adore les opéras allemands, en particulier Wagner, en particulier Parsifal, d'où il tire son nom. Il le fredonne la plupart du temps, par ailleurs. Il est plutôt courtois, d'une courtoisie d'un autre temps. Il se présente comme étant un chevalier enflammé et passionné, prêt à sauver Amfortas de la malédiction de la Lance infligée par Klingsor. Pourquoi, Wagner n'a-t-il pas décrit la réalité ? Sa réalité ? Attention, Parsifal a tendance à conformer la réalité des autres à la sienne. Violemment s'il le faut.

Histoire :

1937, Stuttgart
Philipp est assis sur le canapé de son office, face à son bureau, un meuble massif qui dévore le mur du fond, couvert de papiers noirs de symboles et d'anotations, surplombé d'une large baie vitrée. Le panneau de verre le plus à gauche est ouvert, appelant, comme une invitation, l'attention de Philipp. Une porte ouverte sur l'oubli et le pardon. Fut un temps, il appréciait d'y aller prendre l'air, d'y laisser son regard songeur couvrir les cimes pointues de la cité. Les premiers mouvements du choeur de Mozart s'élèvent alors. l'Agnus Dei. Les voix plaintivent grimpent dans un crescendo d'agonie, couvrant les suppliques étouffées qui percent à l'étage d'en-dessous. Philipp prend une longue inspiration et ferme les yeux très forts. Ils sont déjà arrivés. Il aurait juste voulu entendre la fin du Requiem.

1951, à quelques kilomètres de Nuevo Laredo
Le soleil de plomb balaye l'arrière-cour, où s'élève en colonnes étouffantes la poussière qu'un vent fantomatique remue sans conviction. Un vieil homme est assis sur un banc, un chapeau à larges bords couvrent d'ombres son visage parcheminé. Il regarde le jardin, étroite oasis verte dans ce désert écrasé de chaleur. Chaque jour, il vient ici pour arroser ces fleurs, d'un geste machinal. Il y a quelque chose d'une lutte cosmique dans l'ineffable motivation qui pousse cet homme, au demeurant conscient que c'est en vain qu'il protège du climent cette végétation, à venir chaque jour remplir son office. Et chaque jour, il regard longuement ces fleurs en se demandant combien de temps les sépare de leur fin. Mais le maître désirait ardemment avoir un par-terre fleuri. Pour le souvenir. Le tableau est complété de son petit-fils, Juanito, qui court sur le pavé poussérieux, tout autour du banc d'herbes en criant, malgré les remontrances de son grand-père. Mais l'enfant a raison : le maître de maison ne dit plus rien. Et le jardinier est obligé d'avouer qu'il ne l'a pas vu lui non plus depuis longtemps. Il a posé la question à sa bonne, une brave femme. Elle l'a toujours trouvé excentrique. Mais les gens qui ont les moyens le sont toujours. Il ne supporte pas la chaleur et c'est pour ça qu'il passait de longues heures du jour enfermé dans la cave, à écouter un opéra, Parsifal. Un jour, elle est descendue, mais a été durement rabroubé. En bas, il n'y a que des vieilleries, des antiquités qui s'entassent et prennent la poussière et un immense drapeau présentant un poignard estoc vers le bas, avec un croix en fond. Elle lui a même raconté qu'elle avait vu - elle s'était longuement signée - un immense sarcophage ouvragé, avec tout un harnachement de métal autour. Et ensuite, elle lui a expliqué, à mi-mot, que le vieillard, à présent, passait tout son temps en bas. Pire. Il délirait. Il parlait seul, longuement, semblait raconter de longues histoires. Mais elle ne comprenait pas ce qu'il disait. Il s'exprimait dans sa langue natale. L'allemand.

1944, Lublin
Nikola se mordit pensivement la lèvre inférieure en fronçant les sourcils. Il détestait ce genre de situations. Il se sentait comme un rat pris dans un piège. De prime abord, il avait eu un mauvais pressentiment en descendant du train, entouré de toute une soldatesque présentant des visages conquérants, qui le guidèrent à travers le camps de concentration de Majdanek. Il s'était d'autant plus renfrogné quand il s'était aperçu de la véracité des dires de l'officier allemand, arrivant dans les quartiers du Kommandant. Les manuscrits retrouvés chez un quelconque antiquaire juif étaient bien des transcriptions en latin tardif d'Adelhaidis Medardus, un historien romain qui s'était intéressé de près aux rituels slaves d'inumation. Comment cet homme avait pu se retrouver en possession de pareilles écrits, cela échappait à la compréhension de Nikola. Comment le Kommandant avait pu avoir conscience de l'authenticité de ces écrits aussi. Toutefois, il avait réussi à attirer l'attention de l'Ordre de Thulé et Nikola savait que le marchandage de cet ouvrage ferait un bon moyen de pression pour entrer dans l'Ordre. "Encore un parvenu", soupira Nikola, sachant que ses ambitions seraient comblées. L'Ordre avait prédit, contre toutes attentes, la fin de la guerre. La défaite. Et se dépêchait d'entrer en possession d'un maximum de reliques avant de fuire. Nikola avait déjà préparé sa porte de sortie vers le Mexique. C'est un sourire un peu plus satisfait alors que cette pensée l'effleurait qu'il offrit à l'officier nazi, alors que s'élevait derrière eux une ouverture de Wagner. "Et encore Wagner", songea Nikola, qui n'en supportait plus qu'un unique opéra. Le seul dont le sujet attisait la flamme qui l'avait poussé à rejoindre l'Ordre de Thulé. "Dites-moi, souffla-t-il enfin, de son ton drastiquement poli. Qui est le juif qui est en garde du manuscrit ?
- Un de mes prisonniers préférés. C'est pourquoi je le garde auprès de moi, répondit le Kommandant, qui se redressa dans son siège. Ils étaient assis dans le jardin de la demeure de ce dernier. Nikola appréciait infiniment cette étonnate démonstration d'organisation. L'unique qualité qu'il prêtait à cet homme. "Vous vous êtes pris d'affection pour un sous-homme ? murmura-t-il en réponse, forçant le Kommandant à prêter davantage l'oreille. Il faisait exprès d'être presque inaudible. "Comprenez bien qu'il n'est d'affection qu'égale à celle que je puis éprouver pour mes animaux. Mais celui-ci a la particularité d'avoir une histoire qui m'intrigua au point que je le voulus à mon service personnel. C'est une ironie pittoresque.
- Ne faites pas tant de suspens, voyons." Nikola ne supportait que peu cette façon ridicule que le Kommandant avait de tourner autour du pot. "Ce prisonnier a dénoncé sa famille en se réclamant de la Blutschutzgesetz. Il a dit avoir été trompé à son mariage et ne pas savoir que son épouse et donc son fils étaient juifs. Je crois qu'il pensait sincèrement qu'il ne subirait pas la rafle par son acte. J'aurais voulu être là quand il a été arrêté aussi. Le croyez-vous, il a vendu sa famille pour se protéger. Et chaque jour, j'admire l'inexpression de son faciès alors qu'il me récite quotidiennement, de son ton morne, les chiffres de l'extermination. C'est l'un de mes trop rares plaisirs."
- Je le veux avec moi, souffla Nikola avec un rictus sardonique, déguisant cet pic en excentricité. Je veux qu'il m'accompagne dans mon chemin de retour à Munich. En tant que prétendant à l'adhésion à l'Ordre, vous ne pouvez vraissemblablement refuser à un de vos supérieurs dans l'Ordre une requête de ce genre, n'est-ce pas ?" Le Kommandant fit une moue renfrognée et marmonna une formule de politesse pour l'en dissuader. Quand Nikola quitta la Pologne, il était accompagné de cet homme terne en costume noir et silencieux.

1951, Nuevo Laredo
La chaleur n'était pas descendu depuis la pointe atteinte la semaine passée et le petit ventilateur qui soufflait une brise fraiche dans le bureau avait des accents salutaires. Guiseppe soupira en essuyant pour la énième fois son front large, rehaussant le pince-nez de ses épaisses montures. Il ne cessait de trembler et de s'essuyer depuis que le type de la CIA était venu avec un dossier sur un certain Nikola Klaus Burgenheim. La CIA avait entamé un plan nouveau dans la guerre contre contre la Russie. Pour endiguer l'avance du communisme en Amérique du Sud, ils engageaient des agents déjà formés et sans scrupule. Des gens déjà sur le terrain. Des dissidents du régime nazi, évadés avant la chute. Et selon certaines sources, Nikola Klaus Burgenheim se faisait nommé Piotr Larzinski et avait même acheté pour une bouchée de pain une hacienda à quelques kilomètres de la ville elle-même. Comment aurait-il pu penser qu'il était un ancien officier de l'Allemagne nazie ? Le type de la CIA avait laissé entendre que quelques gestes pour les aider pourraient être vu comme une volonté de faire amende honorable et les dollars dans le coin était presque aussi vital que l'eau. Alors Guiseppe avait accepté et envoyé des hommes à lui filer un coup de main à ce mec-là et à ses quelques acolytes. Ils s'étaient rendus en jeep jusqu'à la demeure de Burgenheim et... Guiseppe soupira et regarda à nouveau les photos prises sur place. Dans la poussière sablonneuse, on pouvait voir le jardinier, la bonne et le gamin. Piotr, enfin, Nikola Burgenheim était le seul décédé de mort naturelle. Ils l'avaient retrouvé dans la cave, au côté de cet imposant cercueil, ouvert. Il y avait tout un nécessaire de premiers soins et du sang partout. On avait soigné un homme, un blessé, durant de longs mois, ici même. Aucunes traces de ce témoin. Les autres... le type de la CIA avait parlé des premières remarques du légiste. Et ce dernier avait faisait état d'un animal sauvage, de griffures profondes. A moins que Nikola ait importé une panthère, Guiseppe voyait mal comment ils auraient pu être confronter à pareille créature. Et cela le faisait davantage suer que la chaleur elle-même.

1945, Campagne aux alentours de Munich
La pièce était pleine de la musique de Wagner. Le dernier opéra que Nikola aimait entendre encore et encore. Derrière lui, Philipp attendait. Son visage n'avait plus d'expression et Nikola se demandait s'il en avait déjà eu une. C'était bientôt la fin de la guerre et pourtant Herr Burgenheim avait l'air calme. Il chantait doucement au rythme de la voix de basse de Klingsor. "Vous devriez fuir. Vous êtes perdu, murmura, atone, Philipp.
- Mon cher ami, je ne suis pas perdu, pas plus que vous. Je sais quand agir et je sais que vous viendrez avec moi, répondit, sur le rythme de la musique, Nikola. Vous êtes déjà mort, Philipp, il ne reste plus que moi dans votre vie. Moi et mes secrets. Ce sont eux qui vous entraîneront à mes côtés.
- Comment savez-vous ?
- J'ai des alliés. J'en ai un qui viendra avec nous. C'est un de ceux qui marchent la nuit. Un de ceux qui ont manipulé dans l'ombre le Reich pour l'utiliser contre leur adversaire. Et il va nous aider. Et il fera de nous l'un des siens quand nous l'aurons fait sortir du pays. Et nous vivrons à ses côtés pour l'éternité. Pour l'instant, les flammes s'étendent sur l'Allemagne et le Reich disparaît. L'Ordre de Thulé a déjà disparu, il s'est enterré pour ressurgir dans l'avenir et reprendre son oeuvre maîtresse, mais nous l'aurons déjà achevé bien avant.
- Vous êtes fou.
- Philipp, ces temps ont accueilli la folie la plus puissante qui ait jamais défrayé l'humanité. Et cette folie entraîna avec elle les aspirations les plus ambitieuses. Je ne suis qu'un reflet, qu'une création de ce temps et je veux à présent en être un moteur. Le nazisme était voué à l'échec, mais il nous a permi de constituer nos véritables forces et l'humanité devra un jour faire face à ses propres démons." Tout deux tournèrent alors le visage vers la cour de la maison, où un feu venait de se déclencher. Les flammes léchèrent rapidement le préau où l'on avait disposé de l'essence et des meules de paille, qui s'embrasèrent dans une explosion de braises. Les entrées principales avaient été fermées. Seul demeurait le passage par le dortoir des domestiques, auquel on pouvait accéder par l'extérieur et par le bureau d'Herr Burgenheim. Et la porte vers l'extérieur avait été fermement close. Les flammes se moirèrent sur le visage du vieillard, un visage habité par la furie de Wagner, levant les bras comme un chef d'orchestre en appelant aux flammes. Avec un sourire, Nikola ouvrit la trappe et jeta un regard à Philipp. "Disparaissons à présent, il ne restera plus que des cendres, ici."

1951, A quelques kilomètres de Nuevo Laredos
Du sang. Du sang. Beaucoup de sang. Le monde vacille. L'enfer s'est ouvert. Le souffre s'est déversé dans les recoins de l'histoire. La mort survole le monde. L'ombre s'est étendue. Il marche. Dans le sable, ses pieds s'enfoncent dedans. Son visage est constellé de sang. Ses yeux sont grand ouverts. Que s'est-il passé ? Non, ne pas repenser. L'ombre dans le cercueil. Elle a dévoré la vie. Sa vie. Et en retour, il l'a dévoré. Et il a aimé ça. Il voulait dévoré le vieillard. Mais ce dernier était mort avant. Alors il avait mangé les autres. Il avait vomi de la cendres. Et... il avait écouté Parsifal. Longtemps.

La quête avait commencé.

Le Graal ne pouvait demeuré plus longtemps perdu.

Amfortas et l'Ordre des Chevaliers du Graal l'attendaient.

La vie de l'autre côté.

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( Si vous désirez davantage de détails, n'hésitez pas à me demander en mp ^^ )

Eh bien...Magnifique fiche!
Il manque l'avatar et sinon, ia propos de l'age je n'ai aps vraiment compris entre 2 siècles et 50ans?
Mmmm vu que l'hsitoire debut en 1937 je doute que tu fasses deux siècles et euhh...c'est tout je crois qu'il reste à savoir

Il a diablé son propre Sire après avoir Etreint. Son âme se mêlant à celle de son Sire, il est possible qu'il ait l'impression d'être plus âgé qu'il ne l'ait, ou d'avoir accès à des souvenirs qui ne sont pas les siens ! Voilà pourquoi son âge n'est pas fixe.

PS : Je n'ai pas trouvé, dans le profil, comment mettre son avatar. Désolé si je suis une quiche ^^

Coucou toiiiiiiiiiiiii

Content de voir que tu es ici parmis nouuuuuus

Bienvenue et bonne année, joyeuses pâques, etc quoi comme d'hab ^^

Et ça tombe bien, j'ai faim et j'aime les quiches, j'te croque ?

Mouhahahahaha.... nan. Enfin, plus tard ! Merci pour les avatars ^^ j'espère qu'il passe bien, l'encu*é, j'ai du le découper à la main !

Bienvenue cher Malkavien

Merci, monsieur William. Au fait, j'ai vu que la partie "QG malkavian" était libre, donc si tu veux, j'peux m'atteler à faire un chouette QG ! Sinon, est-il possible de décrire le refuge du personnage, peut-on choisir où il se trouve ? Et quand est-ce que mon personnage sera validé ?

Parsifal, impatient, quoi

en ce qui me concerne fiche validée je te met ton grade

- Officiel - Quelle classe !

Eh bien, va êt' temps de remuer un peu tout ça alors ! On s'met en branle, les gôrs, ou bien ? Au fait, comment fonctionne le Sabbat ? En outre, je ne considère pas que les malkaviens aient de vrais attachements à une secte ou à l'autre ( attendez, ils sont fous ! ) mais le cas échéant, il faut bien admettre qu'à mon sens, seul le sabbat pourrait accepter Parsifal ! Donc... Qui fait quoi dans le sabbat ?

Parsifal, Malkavian engagé et engageant

monter le Sabbat? il ets déja fait :p et j'en suis la représentante en chef :p
bon stop le flood continuons dans le topic approprié

Toute mes excuses de cette oublie Daisuke, Bienvenue^^

Pour le QG Parsifal si tu veux t'en occuper de la déco ça ne me dérange pas du tout, car je me suis absenté quelque jours et j'ai complètement oublié de la faire.XD J'oublie un tas de chose on dirais.

Bon, encore en retard, mais vous finirez par vous habituer.... Bienvenue a toi Persifal, jolie fiche de présentation

Je te souhaite bon jeu ici, et merci de nous avoir rejoint...

Oki. Bon alors pour la bienvenue, merci, Khendall, c'pas grave pour le retard. Pour le QG, c'parfait, j'vais m'y atteler !