Petite escapade [PV Abigaëlle]

Enfin un peu d'exercice, il en avait un peu assez de rester coincé dans le QG, et l'air sur son visage lui avait manqué, il survolait actuelement les habitations des quartiers chics, il n'y avait que des bourgeois et des nobles içi, rien de bien interessant en somme, il passait juste dans le coin, il cherchait quelque chose a faire, avec son habituel froideur dans le regard, ainsi que sa bouche inexpressive, il était comme une ombre au millieux des toits, cela aurait été le cas si il n'était pas habillé en blanc et bleu, ce qui passait assez inapercu dans le noir, mais quand même, il y avait du monde sur les troitoirs, il descendit entre deux maisons et se méla avec la population il fallait bien qu'il se nourrisse un peu, et il avait le choix, il y en avait pour tout les gouts, des jeunes, des vieux, gros, maigres, tous y était, et bien sur il fallait que les femmes le remarquent, il était très beau peut être, mais il s'en servait uniquement pour les attirer dans son piège, et la il n'en avait pas envie, il fit un petit détour pour les semer, pour finalement atterir sur...quelqu'un, il re rattrappa rapidement sur ses mains et était maintenant debout devant la personne qui l'avait bousculer, sa main sur son katana.

Abigaëlle essayait le plus souvent possible de sortir dans la rue, pour échapper aux regards haineux des autres vampires, mais aussi pour se nourrir quand la faim se faisait trop sentir. Chasser n'était pas son activité favorite, loin de là, mais c'était une nécessité. Elle tâchait toujours ses vêtements de sang, et avait le plus grand mal à le nettoyer ensuite.
Son regard fut attiré par un bref éclair blanc sur un toit, mais ce n'était probablement qu'un chat, et il reporta son attention sur un jeune homme qui avait l'air d'avoir le sang chaud et semblait appêtissant. Elle devait l'attirer dans un coin sombre, pour ne pas être dérangée dans son repas par ces idiots d'humains. Avec l'air le plus innocent du monde, et usant de cette apparente faiblesse qui la caractérisait, elle se dirigea vers lui, et prétextant que la chaîne de son vélo s'était enlevée, elle parvint à l'emmener dans une petite ruelle. Comme elle le pensait, le sang du jeune homme fut absolument délicieux. Alors qu'elle rejoignait la rue principale, elle heurta quelqu'un qu'elle n'avait, jusque là, pas aperçu. Voyant que c'était un homme, qui portait un katana et était visiblement prêt à s'en servir, elle sortit rapidement la dague qu'elle cachait toujours dans sa botte. Elle détestait se battre, mais s'il le fallait, elle n'allait pas reculer ou fuir.

"Désolée de vous avoir percuté, mais ce n'est pas une raison pour sortir votre jouet. Je ne vais pas vous tuer, j'ai autre chose à faire, et ça salirait encore un peu plus mes vêtements."

Pourquoi avait elle choisit la violence, parler aurait été beaucoup mieux, il était sortit pour se changer les idées, mais le danger est toujours la, il allait s'excuser mais elle asortit cette arme, il devait donc lui montrer sa faiblesse, en un clin d'oeil, il l'avait desarmé, il avait maintenant son arme pointé directement sur son cou, il pouvait la tuer si facilement, mais il le sentait, elle n'était pas humaine, et puis, pourquoi la tuer si il n'y gagnait rien, il rangea son arme et la relevadoucement, sans pour autant montrer le moindre signe d'un quelquonque sentiments.

"Une jeune personne comme toi ne devrait pas porter d'arme, et surtout ne devrait pas la pointer vers la mauvaise personne, j'espère que tu comprend ce que je veut dire."

Il passa tranquilement sa main dans ces cheveux, il ne savait pas si il devait la ramener pour qu'elle fasse parti du faux groupe d'attaquants, non, elle était trop faible, et puis des hommes auraient été mieux pour ce travail, ce n'est pas qu'il pense que les femmes sont inférieurs, c'est juste que ses hommes préfèrerait peut être voir des hommes, ils attaqueraient sans pitié, il la regarda dans les yeux, perçant son âme et lui montrant sa force, il apprecait cette méthode, cela lui permettait de ne pas avoir a ce battre, puis il lui adressa la parole, avec une voix neutre.

"Je suis Arthas Darken, l'assasin du sang, le chef du clan Assamite, et toi jeune vampire?"

Elle l'avait senti, l'homme était, tout comme elle, un vampire... Avant même qu'elle n'ait pu comprendre comment, elle se retrouva désarmée, le katana prêt à lui trancher la tête.

"Eh bien? Vas-y! Tue moi!"

Au lieu de cela, il rangea son arme. A la fois soulagée et déçue, elle le laissa la relever. Pour qui se prenait-il à la narguer, la rabaisser... Elle se faisait suffisamment rabaisser par ceux de son clan pour qu'un idiot arrivé de nulle part, et sans aucune grâce qui plus est, s'y mette à son tour.

"Que m'importe qui tu es... Je n'aime pas les gens comme toi, qui se pensent supérieurs aux autres. Si tu étais un Lasombras, je pourrais encore comprendre, mais visiblement ce n'est pas le cas..."

Elle s'était laissée battre par inattention, non par faiblesse. En combat, elle ne se serait pas faite avoir si facilement... L'homme face à elle lui semblait vraiment orgueilleux, un défaut qu'elle ne supportait pas, hormis chez elle-même.
"Ca explique ton air condescendant... Chef? Pour moi tu n'es rien. Je suis Abigaëlle, mon nom ne te regarde pas. Sache juste que je suis l'une des filles d'Arashi Aleyna..."

Abigaëlle, au moins elle lui avait parler, même si elle était un peu trop sur d'elle, sa aurait été sa perte si elle n'avait pas prononcé le nom d'Arashi, la sel personne qu'il avait sauvé sans pour autant savoir pourquoi, il s'ensouvenait encore, pourquoi avait il fait sa, cela ne lui avait pas servit, et pourtant, il l'avait fait, il devait savoir pourquoi, et cette jeune vampire allait l'aider, d'une manière ou d'une autre, il avança d'un pas, toujours dénué de tout sentiments, il la regarda, comment allait il faire, il avait plusieurs choix.

"Arashi Aleyna tu as dit, ce nom me dit quelque chose, je m'en souviens maintenant, cette jeune femme qui se battait courageusement lors de la purge, et tu est l'une de ses filles, intéressant."

Bien entendu cela était assez simple, tout ce qu'il avait a faire c'était le la rencontrer, mais faire un bain de sang ne serait pas très aprecier, il fallait donc passer par l'une de ses "filles" comme elles se faisaient apeller, mais comment faire, surtout face a celle la, autant être direct.

"Dit moi jeune vampire, c'est tu comment je pourrais parler a ta mère sans pour autnat en arriver a tuer tout le clan, j'ai quelque question a lui poser."

Ces questions était plutôt d'ordre personnel, il voulait savoir comment, même inconsciement, elle avait reussit a lui faire faire ca, ou alors pourquoi il l'avait fait.

"Tu connais ma mère? Toi? Un vulgaire Assamite? Tu n'es même pas digne de prononcer son nom!"

Il lui paraissait étonnant qu'Arashi ait eu affaire avec ce genre d'individu... Mais au fond, elle ne la connaissait pas si bien que cela. Elle avait même parfois du mal à la comprendre. Elle ne savait que très peu de choses sur ce qui s'était passé avant qu'elle ne devienne vampire, tout simplement car personne ne lui adressait la parole, et qu'elle n'osait pas demander.

"Tuer tout le clan?"

Elle laissa échapper un petit rire, sans joie. Soit l'homme était vraiment naïf, soit il était fou. Dans tous les cas il se surestimait beaucoup trop, même pour un assassin. Les Lasombras n'étaient pas faibles, loin de là, et les tuer n'était pas si facile...

"Si tu as des questions à lui poser, eh bien fais-le, mais ne compte pas sur moi pour te donner des informations. Je ne te dirai pas où elle est, je n'ai aucun intérêt à le faire. Et même si j'en avais un, tu m'agaces beaucoup trop."

Que pouvait bien vouloir cet homme? Il était peut-être l'un des nombreux vampires tombés sous le charme d'Arashi...

Elle parlait bizarrement, comme si elle ressentait quelque chose de négatif a son égard, pour une fois il voulait en savoir plus, peut être que si il avait un ou deux sentiments, il pourrait mieux fare son travail, être insensible est une chose, mais ressentir quelque chose pour quelqu'un en était une autre, il fallait donc qu'il sache, peut être qu'elle pouvait l'aider.

"Que ressent tu en ce moment, moi rien du tout, peut être est tu en colère après moi, moi je n'ai jamais rien ressentit pour personne, que se soit de la haine ou de l'amour, mon coeur est depuis la naissance froid et inerte."

Il ne savait pas pourquoi il lui disait sa, peut être parce qu'elle était du même clan qu'Arashi, ou alors car il la trouvait plutôt jolie, même si il ne resssentait absolument rien, pour personne, et cela l'ennuyait de plus en plus, il devait savoir, plus le temps passait, plus cette question revenait dans son esprit, comme un chewing gum collé a la chaussure, alors pourquoi ne pas lui poser, même si elle riait de lui, au moins il en aurait parler a quelqu'un, mais alors pourquoi pas a sa seconde, peut être parcequ'elle était comme lui..

"Tu peux rire de moi je m'en fiche, mais explique moi comment ressentir quelque chose, même si ce n'est que temporaire, je n'ai pas envie de rester une statue de marbre toute ma vie."

Il avait du cran pour ainsi avouer à la première venue sa plus grande faiblesse... Ou alors il ne la considérait pas comme un danger...

"Je ne ressens rien... Tu m'indiffères totalement. Et je réserve ma colère pour ceux qui le méritent vraiment. Mais si tu n'as jamais aimé, tu ne connais rien de la vie. Ton cœur ressent sûrement des choses, mais tu les fais taire. Je ne vois que ça."

Au fond elle l'enviait de ne rien ressentir, cela devait apporter quelques avantages, parfois. Ni pitié devant l'adversaire, ni amour pour les siens… Une certaine liberté en somme. Mais elle comprenait que cela lui puisse le gêner parfois.

"Je ne vais pas rire, je ne trouve pas ça réellement drôle. En plus, tu m’as épargnée, je te suis redevable, en quelque sorte. As-tu déjà embrassé quelqu’un que tu trouvais joli ? Ca peut parfois provoquer certaines choses… Mais c’est curieux, je pensais que tuer te rendait joyeux. "

Rien que le goût du sang; ou voir une proie tomber dans le piège qu'on lui tendait, était un réel bonheur.

Rien ne le rendait heureux, il n'avait jamais rien ressentit de sa vie et il ne cherchait pas de remède, sauf aujourd'hui, autant en profiter, surtout quelle était belle, enfin, ceci n'était qu'une pensée, son coeur ne disait toujours rien, il c'était même demander si il en avait un, c'était assez normal en somme, et elle pensait qu'il tuait pour le plaisir, la plupart des Assamites peut être, mais pas lui, c'est ce qui le rendait aussi fort, le faite qu'il n'éprouva pas du plaisir à tuer, mais juste parcequ'il en avait envie, et que cela lui rapportait de l'argent rien d'autre.

"Désolé de te décevoir, mais je n'éprouve pas de joie en tuant, je tue juste pour de l'argent, pour me nourrir, ou alors si j'en ai envie, mais je n'ai éprouvé se sentiment qu'est la joie."

Pourquoi ne pas l'apeller machine alors, il en avait toutes les caractéristiques, le manque total se sentiments, une démarche assez basique, mais bien sur il y avait quelque différence, comme la pensée; et surtout sa recherche d'une quelquonque émotions.

"Moi qui vous prenais pour des sadiques... Enfin, prendre la vie de quelqu'un pour de l'argent, je trouve ça pire que le tuer par envie. Je tue aussi pour manger, mais c'est une nécessité, et ce ne sont que des humains."

Il y avait tuer et tuer... Si un meurtre était une nécessité, alors c'était une chose totalement compréhensible qui n'était pas mauvaise. En revanche si ce n'était pas un assassinat motivé sérieusement, c'était impardonnable.... En tout cas, Abi raisonnait ainsi. Ce chef l'intriguait de plus en plus. Il dégageait une sorte de charme froid, qui lui était très probablement utile pour chasser. Elle le comprenait, elle était assez semblable à lui, d'une certaine façon.

"La joie, je ne la connais que lorsque ma mère me fait un compliment. Et je n'ai qu'une seule envie, la servir... Peut-être que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureux, ou qui fera naître un sentiment chez toi... "

Qu'était la vie sans joie, sans peine, ou sans amour? S'il voulait ressentir quelquechose, il ne devait pas se soucier de son propre coeur, mais de celui des autres.

Il ne savait pas, il devait chercher, a moins quer la solution ce trouve devant lui, il est vrai qu'il ne ressentait rien pour elle, et pourtant il appreciait sa compagnie, il devait savoir, et il avait trouvé un moyen assez simple, il s'approcha d'elle doucement et la bloqua contre un mur, l'empechant de fuir, il avait une main sur le mur et l'autre était le long de son corps, il approcha sa tête de la sienne, peut être qu'en y regardant de plus près, il ressentirait quelque chose, pendant une minute il était très proche de son visage, ses yeux rose scrutant le moindre recoins de son regard, essayant de voir ce qui allait se passé, et puis l'impossible se produisit, comme un petit picotement au niveau de son coeur, il recula un moment pour lui c'était comme une piqure, assez douloureux et surtout court, mais il l'avait sentit, son coeur lui avait montrer quelque chose, mais il ne l'avait pas compris.

"On dirais que sa marche finalement, même si ce fut très bref"

Même si elle ne comprenais pas, ce n'était pas grave, il avait enfin eu un soupçon de coeur, même si se fut l'espace d'un instant, et qu'il n'a pas eu le temps de le comprendre, il resta la, a la regarder, sans que rien ne se produise cette foix-ci.

Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle se retrouvait contre ce mur, dans l'impossiblité de bouger. Une chose était sûre, elle détestait qu'on la prive ainsi de sa liberté de mouvements. Et le regard assassin qu'elle jetait à Arthas le montrait bien... Elle était une prédatrice dans l'âme, se sentir faible comme une proie l'énervait vraiment, même si son visage restait impassible. Losque l'homme approcha sa tête de la sienne, elle se colla un peu plus contre le mur. Rien ne la mettait plus mal à l'aise que de se sentir fixée, et de devoir soutenir le regard de quelqu'un. C'était une certaine forme d'insolence pour quelqu'un de son rang, mais baisser les yeux aurait été un signe de soumission qu'elle ne pouvait avoir face à un homme .

"Ravie d'avoir pu t'être utile, mais ne me coince plus jamais comme ça! C'est une chose que j'ai en horreur, je peux vite devenir folle dans ce cas là."

Elle était en quelque sorte flattée. S'il avait agi ainsi avec elle, c'était qu'il la trouvait assez jolie. Mais surtout il avait ressenti quelquechose pour elle... Même si ce n'était que de la pitié, ou de la compassion... Mais elle avait autre chose à faire que perdre son temps avec ce vampire, elle avait encore un peu faim. Et ce n'était pas en restant là à discuter que son envie de mordre disparaitrait...

Pour une fois, il avait reussit quelque chose de bien pour lui, et il en était sortit grandit, enfin, dans sa tête surtout, car il ne montrait toujours aucun signe de sentiments, il avait du forcer pour en avoir un pendant l'espace de quelque seconde, et cela lui avait provoquer une petite douleur a niveau de son coeur, et puis, au vu de ce qu'elle venait de dire, il ne pouvait pas recommencer l'expérience, sinon il allait la mettre en colère, encore un sentiment inconnu pour lui, il mit sa main contre sa nuque, la massant doucement, il avait cette facheuse habitude pour dans un sens enerver ses interlocuteurs, mais il ne le faisait pas exprès, c'était comme une manie, et il avait du mal a s'en défaire, il la regarda pendant un moment, peut être devait il la laisser un peut tranquile, après tout il l'avait bousculé, et tout était de sa faute.

"Bon, et bien je vais te laisser, on dirais que ma préscence te gêne, ce qui est normal après tout, je suis un Assamites, je m'excuse aussi de vous avoir bousculer."

Il se retourna et commença a partir, il avait bien envie de continuer a lui parler, mais elle avait peut être autre chose a faire que de l'écouter, et lui aussi avait une mission, trouver des vampires pour qu'ils servent d'entrainement a ses troupes surexités

C'était étrange... Une partie d'elle le détestait, mais elle ne voulait pas qu'il parte. Certes, elle avait faim, mais lui parler était agréable, lui au moins ne la jugeait pas. Elle désirait le retenir, discuter encore avec lui...

"Attends! Reste encore un peu! Je n'ai même pas encore pris ma revanche sur toi... Tu m'as désarmée alors que je ne faisais pas attention, c'était de la triche. Que tu sois un Assamites ne change rien."

L'excuse pour le retenir n'était pas totalement bancale. Elle devait vraiment se venger. Elle mangerait bien plus tard, les humains étaient de toute façon très faciles à attrapper.
Elle courut vers lui, pour le rejoindre. Sans prévenir, elle l'embrassa, et en profita pour lui prendre son katana. C'était une façon de faire assez basse, mais sur le principe ils étaient quittes.

"Je t'ai eu... Par surprise, mais quand même. Tiens, je le rends, il est beaucoup trop lourd pour moi."

Il n'était vraiment pas léger. Même Abi, plutôt forte malgré les apparences, avait du mal à le porter.

Il avait eu de la chance jusque la, et il n'avait absolument pas prévu ce qui allait se passé, il était en train de partir, essayant de se remémoré ce qu'il allait faire, quand il sentit quelque chose contre ses lèvres, sur le moment il ne compris pas bien, il remarqua juste Abigaëlle en train de l'embrasser, mais il sentit autre chose, son coeur était en pleine suractivité, il le faisait souffrir, mais bizarrement, il sentait comme une chaleur bienfaisante, qui dura juste le temps du baiiser, quand il la vit avec son katana, il avait un peu peur pour elle, son katana n'était pas ordinaire, la preuve était son tatouage, sa faiblesse apparente en était une preuve et a la fin son corps aurait commencer a s'asombrir, tout le katana contient un poison, et en une minute, le corps de la victime se désintègre en une poussière noirâtre, il devait faire vite, ou alors elle allait mourir, et il était le seul a avoir l'antidote, il était dans son sang, quel dilème, la laissé mourir ou la sauver, il fit ce qu'il pensait le plus juste, il lui ouvrit la bouche et planta son bras dans ses cros.

"Je sais que cela te parait bizarre, mais si tu ne bois pas un peu de mon sang, tu mourra"

Soit le pauvre déraillait complètement, soit il voulait lui faire peur... S'il était vrai qu'il était assez inhabituel, de par sa couleur et son poids, elle ne voyait pas vraiment comment le katana pouvait la tuer. Elle ne l'avait que toucher. Son existence était cependant en jeu, elle hésitait à lui faire confiance.
Elle fut un peu hébétée quand il planta son bras sur ses crocs. Il ne plaisantait pas, alors... Un peu de liquide rouge coula dans sa bouche, lui rappelant qu'elle avait faim. Le sang des vampires, incontestablement, était beaucoup moins au goût d'Abigaëlle que celui des humains.

"Tu as vraiment une arme très bizarre... Mais merci..."

Il y avait tout de même une chose qu'elle ne comprenait absolument pas. Pourquoi l'avait-il épargnée deux fois, quand il aurait pu la tuer... Elle était pourtant son ennemie, et lui était un tueur de profession. Il n'y avait aucune raison apparente qui pouvait justifier qu'il lui laisse la vie sauve...

"Pourquoi tu ne m'as pas laissée mourir, juste par curiosité? Après tout, que je vive ou meure t'es égal, non?"

Il avait été direct avec elle, elle l'était à son tour avec lui.

Ce qui est sur c'est qu'il ne comprit qu'après qu'il lui avait encore sauvé la vie, décidement il avait la facheuse habitude de sauver les femmes vampire, pourquoi?, il ne le savait pas, mais ce qui était sur c'est qu'il l'avait fait, il se mit a reflechir un moment, et puis, il avait sauvé la vie des personnes duquel il avait ressentit quelque chose, d'abord Arashi, et maintenant elle, bon ce qui était sur c'est que pour elle c'était plus fort qu'avec Arashi, les sensations qu'il avait ressentit quand elle l'avait embrassé était tellement nouveau pour lui, et un jour il aimerait recommencer avec elle, alors autant le garder en vie, enfin, c'est ce qu'il pensait.

"Et bien, aussi étrange que cela pourrait te parraitre, cela ne m'approterait rien de te tuer, ce qui est sur c'est que maintenant tu est immunisé a mon poison, et que j'aurais du te laissé mourir, mais voila, tu m'a fait ressentir quelque chose, c'était court mais j'ai quand même ressentit quelque chose, et c'est pour sa que je te sauve."

Les paroles du vampire étaient tellement égoïstes... Il ne lui laissait la vie que parce qu'elle avait su éveiller son coeur insensible. Il n'agissait que par intérêt, visiblement. Mais s'il n'en avait aucun à la tuer, il n'en avait également aucun à la sauver.
Elle n'avait pas encore remarquer que ses yeux se plantaient toujours dans les siens quand elle lui parlait. Ils étaient absolument fascinants. Mais Arthas lui-même était captivant. Cela aurait été un mensonge, que de dire qu'elle n'avait pas pris plaisir à l'embrasser. Elle avait d'ailleurs bien envie de recommencer, mais préférait penser à autre chose.
Il n'y avait rien de plus pathétique qu'une femme qui tombait sous le charme d'un homme.

"Quelle générosité. Donc maintenant je peux te prendre ton katana sans risques. Je ne crains plus rien, c'est ça?Intéressant... Mon arme, malheureusement, n'a pas de poison... Mais elle peut toujours te percer le coeur."

Elle accompagna ses paroles de gestes, prenant le poignard pour le pointer vers Arthas.

Et bien ce qui était sur, c'est qu'elle n'avait pas froid au yeux, et ilappréciait ce genre d'attitude, bien sur il la regardait un peu de travers, mais on lui avait pas trop appris les bonnes manières aussi , il releva quand même le regard vers ses yeux, et voyait qu'elle voulait peut être le provoquer, elle pointait son arme vers son coeur, si elle voulait elle pouvait le tuer, mais il aurait réagit bien avant, et l'aurait encore désarmé, il avait passé sa vie sa se battre, ses réflexes était plus apide que les siens, mais il voulait quand même voir par lui même jusqu'ou elle irait.

"Et bien, tu n'as pas froid au yeux, mais tu est sur de vouloir me tuer, tu sais je ne t'ai pas sauvé par générosité, c'est juste parceque je t'apprecie, tu est sympatique."

Bon il est vrai qu'il ne pouvait pas dire, je t'aime bien, mais au moins il avait été clair avec elle, ce n'était pas par générosité, pourquoi il aurait fait sa, autant la tuer tout de suite sinon, mais c'était plutôt une question de sentiments, bien qu'il n'en n'ait pas, plutôt étrange comme comportement.

Elle s'attendait à ce qu'il la désarme rapidement, et se moque encore d'elle. Mais il n'en fut rien, et cela la troubla légèrement. Cela pouvait paraitre de la provocation, mais c'était bien plus complexe que cela. Elle voulait vraiment le tuer. Elle en avait l'obligation. Elle ressentait quelquechose, qu'elle n'avait pas encore défini, pour lui. Ce n'était pas de l'amour, elle ne le connaissait pas assez pour cela, mais c'était tout de même assez fort pour que sa main tremble en tenant le poignard. Elle s'était promis de ne s'attacher à rien ni personne, et de détruire tout ce qui pourrait la rendre plus faible. Il n'y avait pas de place pour les sentiments dans sa vie.
Mais elle le savait, elle n'aurait jamais le courage d'enfoncer la lame dans le coeur d'Arthas. Tout simplement parce qu'elle n'aimait les effusions de sang que lorsque celles-ci ne la concernaient pas. Tuer n'était pas vraiment une chose qu'elle prenait plaisir à faire.

"Comme tu le dis, je n'ai aucune raison de te tuer... Et tu ne me laisserais pas faire de toute façon..."

Elle fit lentement remonter le poignard en direction du visage du vampire qui lui faisait face, et caressa celui-ci avec la lame, entaillant légèrement sa joue. Un peu de sang coula, et Abigaëlle le lécha délicatement, comme les chats le faisaient avec leurs blessures. Elle voulait jouer un peu, et le faire sortir de son apparence impassible.

Elle s'amusait avec lui, il le voyait bien, et il remarquait que sa main tramblait légèrement, il se demandait bien pourquoi, le poinson ne pouvait pas faire effet, alors qu'avait elle?, il ne le sut pas, pour lemoment il essayait de la comprendre, ce qui était assez compliqué, il n'arrivait pas a la cerné, étrange, d'habitude il reussissait a comprendre la plupart des gens, mais pas elle, il la regarda l'entaillé légèrement sa joue et quand elle luilecha sa blessure, il ressentit comme un faible courant qui passa par son coeur et pui arriva a sa main, la faisant se crispé un peu, il ne comprenais pas ce que cela voulait dire, et il s'en fichait un peu, c'était une sensation agréable, il la regarda encore un peu, puis il voulait lui faire quelque chose, pour varifier une idée qui lui passait par la tête, il passa sa main dans les cheveux d'Abigaëlle, il était assez doux, puis il descendit sur la nuque, passa sur le cou et finit sa course sur son menton, il enleva ensuite sa main et la regarda en pencahnt légèrement la tête.

"C'était agréable comme sensation."

Elle accueillit la main dans ses cheveux avec un petit sourire satisfait. Elle était parvenue à le faire sortir de son immobilisme, même si ce n'était qu'un peu... Il était même doux, ce qui la surprit légèrement. Il était vraiment un curieux personnage... Avec qui elle prenait plaisir à jouer, tout comme avec ses proies... Elle se donnait parfois même la peine de séduire, ou de devenir amie avec ses victimes, par simple amour du jeu et du danger. Il lui permettait de garder ses distances et de ne pas s'attacher.
Mais avec Arthas, elle-même ne savait plus vraiment si elle jouait... Il la troublait beaucoup en tout cas. Elle était un peu perdue à cause de lui.

"Si tu trouves ça agréable, tu n'as encore rien vu..."

Elle le poussa doucement vers le mur, laissa tomber son poignard. Elle rapprocha du visage du sien. Elle aurait pu sentir son souffle, si les vampires avaient pu respirer... Tout en ne le quittant pas des yeux, elle posa délicatement ses lèvres sur les siennes, avec une douceur qui lui ne ressemblait pas vraiment, habituellement. Elle espérait voir un changement dans son regard...
Il voulait ressentir quelquechose, elle voulait qu'il montre la part d'humanité qui était en lui... Leurs objectifs étaient les mêmes, mais par leurs intérêts. Ils recherchaient tous deux la satifaction personnelle.

Aussi étrange que cela puisse paraitre, il restait avec car il ressentait plus de de l'ppreciation pour elle, il devait savoir, il était comme un enfant, cherchant par lui même une réponse dans les ténèbres, et le terrain était son coeur, qui était tellement froid, il ne jouait jamais avec le coeur des autres, enfin, il ne le faisait pas exprès, il arrivait sans dificulté a manipuler les femmes faible d'esprit pour les emmener la ou il les attaqueraient, mais pour Abigaëlle, c'était plutôt comme si il se laissait faire, quel impression étrange, et pourtant, il n'avait pas peur de se faire poignarder, quand elle l'embrassa de nouveau, il ressentit encore une fois une violente douleur venant de son coeur, il la controlait avec beaucoup de mal, mais heureusement pour lui elle se faisait de moins en moins forte, et de plus en plus agréable, on pouvait même dire qu'a ce moment il avait peut être sourit, mais ce n'était qu'une impression, rien de plus, il ne savait même pas ce que voulait dire ce mot, il devrai l'apprendre un jour ou l'autre, mais bon, il était dans un situation inconnu pour lui, et c'était plutôt agréable.

Elle quitta ses lèvres à regret. Elle aurait voulu prolonger ce baiser. Mais le plaisir qu'elle prenait à l'embrasser était bien trop étrange... Elle prenait lentement peur, son coeur n'était peut-être pas si infaillible qu'elle le pensait... Elle n'avait plus qu'à fuir et ne plus jamais revoir Arthas. Elle refusait de s'attacher ne serait-ce qu'un peu à quoi que ce soit. Et ce serait d'une certaine façon être infidèle à sa mère qui avait tout son amour. Elle n'était pas encore suffisamment dure et forte, malgré sa solitude et sa haine. Elle s'était entraînée, tout cela pour faiblir au premier obstacle... Un léger sentiment de honte s'empara d'elle.

"Bon, ben je vais y aller. Si jamais tu veux me revoir, je chasse souvent par ici... Au plaisir de te revoir, beau gosse!"

Elle lui fit un petit clin d'oeil, pour bien lui faire comprendre que tout ce qui s'était passé n'était qu'un jeu. S'il avait ressenti quelquechose, alors elle avait clairement gagné la partie. Arthas n'était qu'un pion de plus, et Abi tenait ce qu'il le reste.

"Une dernière chose, avant. Je ferai savoir à ma mère que vous la cherchez, monsieur Arthas Draken, chef des Assamites. Si elle accepte de vous voir, alors vous aurez l'honneur d'avoir de ses nouvelles, peut-être par mon intermédiaire."

Faire savoir à Arashi qu'un vampire la cherchait ne l'engageait à rien... Cela pouvait même être utile.