Nom: Steinberg
Prénom: Hannah Rachel
Age de votre personnage: 83 ans (19 d'apparence)
Sexe: Féminin
Sexualité: Hétéro
Clan choisit (pour faire votre choix aller dans la rubrique inscription dans un clan): Giovanni
Métier:
Signe particulier: -Son numéro de matricule tatoué sur son avant bras gauche: 185964
- Elle parle couramment l’hébreu, le polonais, le français et l’anglais.
Description physique (5 lignes minimum): Hannah a gardé l'apparence et la fraîcheur de ses 19 ans. Elle a cependant la peau et très pale et son regard, gris, triste et distant, trahit toutes les horreurs qu'elle a vécut. Personne de taille moyenne (1m65), “typée juive”, ses cheveux bruns lui arrivent un peu plus bas que les épaules. D’une beauté qu’on pourrait qualifiée de morbide, le teint pâle et les lèvres fort rouges... Sa démarche féline et silencieuse en font une grande séductrice. Le corps souple et très féminin, il est une véritable arme de combat... Son visage n’est pas très expressif, ce qui peut la faire paraître froide au premier abord, exepté ses yeux en amandes, toujours tristes. Elle s’habille souvent avec des robes plutôt gothique avec des corsets. Les yeux souvent maquillés, elle fait attention à son apparence sans pour autant pouvoir être qualifiée de narcisique. Ses dents, plus pointues que la moyenne, ne sont que très rarement révélées pas un sourire tantôt doux, tantôt ironique.
Caractère (5 lignes minimum): Plutôt effacée, préférant la solitude à la vie de groupe, Hannah n’oublie pas et n’oubliera jamais ce qu’elle a vécut. L’esprit et les sens toujours en alerte, elle n’est jamais tout à fait rassurée même lorsqu’elle semble calme et sereine. Elle possède cependant une personnalité à par entière bien qu’elle ne fasse confiance à personne. D’un naturel peu bavard, on ne peut pas dire qu’elle soit très sociable... On pourrait peut-être la désignée comme désiquillibrée, mais si elle semble si faible psychologiquement, ce n’est qu’une façade. Pour la mémoire de son peuple, elle s’est jurée de ne plus jamais se laisser faire... Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine. Impitoyable avec ses ennemis, elle n’est cependant pas du genre à faire souffrir... Sans doute un aléa du à ses vieux démons.
Très à cheval sur la culture et les traditions juives, elle reste cependant très instable et il est impossible de prévoir ses réactions à l’avance.
Histoire (15 lignes minimum): Née par un matin brumeux du mois de novembre de 1923, la petite Hannah vécut son enfance en Pologne, dans une famille très aisée de juifs pratiquants. Elle alla à l’école et vécut une enfance normale dans une famille chaleureuse, entourée de parents attentionnés et d’une grande soeur très protectrice mais avec qui noue des liens très forts. Tout se compliqua en 1933. Cette année-là, Hitler accèda au pouvoir en Allemagne. Des tentions se créèrent entre l’Allemagne et la Pologne jusqu’à ce qu’en 1939, la guerre éclate. Hannah avait alors 16 ans, elle croyait avoir vécut le pire durant son enfance, mais elle connut alors l’enfer. Ses parents ne lui cachèrent, ni à elle ni à sa soeur, le danger dans lequel leur famille allait désormais vivre. La famille, malgré tout leurs efforts pour échapper au SS, fut déportée en avril 1941 au camps de concentration de Auschwitz. La famille fut séparée, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre.
Tant bien que mal, malgré leur statut plus que précaire, Hannah et sa soeur parvinrent à tenir. Mais leur mère, affaiblie par les années de guerre, mourru le 19 avril 1942, un an après son arrivé à Auschwitz. Par le billet d’un juif allemand, les deux soeurs apprirent que leur père était en vie mais que peu à peu, la maladie prenait le pas sur lui. Le manque d’hygiène, de soin ajoutés à l’inanition et la déshydratation eurent raison de leur père qui mourrut deux mois après leur mère, en juin 1942. Les deux soeurs, désespérées du sort qui leur étaient réservées à elles et à tous les juifs durent se serrer les coudes, travaillant toujours plus et plus durement. Le moindre relâchement leur serait fatal et elles savaient que les SS n’hésiteraient pas.
En août 1943, plus famélique que jamais, la soeur de Hannah, Sarah, tomba malade. Hannah, malgré toutes les paroles d’espoir rapportées à sa soeur, savait sa fin proche. En effet, Sarah mourrut des complications d’une grippe en octobre 1943.
Hannah se retrouva seule, perdue dans se camp de la mort où l’on survivait plus que l’on vivait. Dans cet enfer où bien des gens avaient perdu foi et espoirs, alors que Hannah “fêtait” ses 18 ans, une femme vint la voir. Une femme étrange, surement pas juive, elle avait des traits asiatiques, à la peau pâle de la même paleur que tous les gens qui survivaient dans ses conditions inhumaines. Non, ce n’était pas sa paleur qui frappait, plutôt cette fascination dans son regard... Une fascination pour la mort... Elle n’était pas non plus aussi maigre et mal en point que les autres, non, elle semblait même en bonne santé. Les SS ne semblaient pas l’avoir remarquée, ni personne d’autre d’ailleurs.
Lorsque Hannah la vit la première fois, c’était durant la nuit du 23 novembre, jour de son anniversaire. Elle marchait entre les lits, faisant glisser ses longs doigts osseux entre les barres de métal, lorsque son regard croisa celui de Hannah. dans ses yeux rouges, Hannah y perçut une drôle de lueur, comme si elle trouvait enfin la personne qu’elle cherchait depuis tant de temps. La jeune fille écarquilla ses yeux, rougit par les pleurs, le travail et le manque de soin. Hannah n’en pouvait plus de tous ces travaux, de cette condition de vie... Tout était si paisible en Pologne, lorsqu’elle et sa soeur se réveillaient le matin avec l’odeur qui venait de la cuisine où son père et sa mère les attendaient. Il aurait été facile de baisser les bras, de se laisser mourir. Mais elle avait promis à sa soeur de survivre, de voir un nouveau jour meilleur pour les Juifs se lever. pour sa soeur, pour ses parents et pour tous les siens qui avaient péris dans ce camp et dans tous les autres, elle devait se relevée, faire front face à l’ennemi... Survivre pour honorer la mémoire des siens, que ce crime ne reste pas impuni...
Ce fut donc dans une nuit glaciale de novembre, qu’une Vampire vint la voir, promesse d’une vie sans douleur... Hannah la regarda droit dans les yeux et se fut comme si c’était un miroir: Elle se vit, affaiblie, amaigrie, la pâleur de sa peau contrastant avec la crasse qui semblait avoir élu domicile sur chaque parcelle de son corps. Mais elle vit aussi son état psychologique; plus que jamais elle allait mal. Elle n’était pas sur de ce que lui proposait cette inconnue aux traits exotiques, mais ce dont elle ne doutait pas, c’était qu’elle lui offrait la possibilité de tenir sa promesse, quoi qu’il arrive.
Peut-être un moyen de se dire, qu’après, tout irait bien, elle serait lavée de toutes ses horreurs...
Quoi qu’il en soit, l’Asiatique s’approcha lentement d’elle pour lui faire don de tout ce qu’elle avait promis: une nouvelle vie, sans passé aucun... Bien sur, aucune de ses belles promesses ne furent tenues... Hannah vivait et vivrait toute sa vie avec ses horreurs en tête...
La première impression de Hannah fut une chaleure intense dans le cou, là ou la Vampire venait de planter ses crocs. Au plus la Vampire la vidait de son sang, au plus la chaleur s’accentuait au point de devenir insoutenable... Hannah ferma les yeux à s’en fendre les paupières et ne les rouvrit que lorsque la chaleur fut partie, laissant place à un froid brulant. Un froid qui ne la quitte plus depuis qu’elle a reçu l’immortalité.
Depuis cette nuit où Hannah a quitté le camp d’Auschwitz avec cette inconnue, elle a fait beaucoup de chemin, apprenant de manière plutôt superficielle l’existence de plusieurs clans Vampiriques, dont le sien, celui des Giovanni.
Elle vécut durant de nombreuses années en Pologne. Mais les souvenirs, trop durs à supporter la firent beaucoup voyager, surtout en Israël pour finalement aller immigrer aux Etats-Unis, lieu de tous les dangers...
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Mar 12 Déc - 22:14
