Amaziel de Cassilis

Assamite | Ancien Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/01/2007

[je sais, je sais...je fais un double post. rhooo je flood alors que j'ai pas encore commencé... scratch

Désolé je sais s'est trop long mais je peux pas raccourcir, sinon ça casse tout (quoique...) enfin, désolé du dérangement, et désolé pour les admins qui vont se sentir obligé de tout lire...hé!hé!hé! Twisted Evil

]

[b]Nom: De Cassilis

Prénom: Amaziel

Age de votre personnage: 454

Sexe: Masculin

Sexualité: Hétéro

Clan: Assamite

Métier: /

Signe particulier: longue cicatrice de trente centimètres dans le dos. Provient d'un vieux duel...

Description physique: Amaziel est un vampire de taille moyenne (1m76), à la peau très pâle. Il a de long cheveux noirs avec quelques fines mèches blanche. Les traits de son visage sont plutôt fins et il réussit toujours à capter l'attention par son regard et ses yeux vert emeraude. Son goût vestimentaire est très...décalé. Il aime s'habiller avec élégance...mais ses extravagances le font souvent passer pour un marginal.

Caractère: Amaziel parait toujours joviale, amusé et joueur. A première vue, lorsqu'il n'agace pas, il donne l'image d'un homme sympathique qui aime se divertir...pourtant derrière cette façade se cache un être terriblement inhumain dans ses actes. Amaziel et un vampire d'une extrême cruauté qui aime jouer avec ces victimes avant de les tuer. Ce vampire ne trouve d'apaisement à sa douleur...que dans celle des autres. Sa rapidité et son agilité en fait un assassin redoutable...mais ces "quelques" années de "repos" l'ont un peu rouillé, et il lui faudra du temps pour retrouver sa force qui fut sienne il y a fort longtemps...

Histoire:

La légende des Cassilis.

Il était à peu près trois heures et demie du matin lorsque l'on fit entrer dans
la salle d'interrogatoire, le suspect.
L'inspecteur Slaow regardait par la fenêtre l'orage qui ce soir faisait rage.
Depuis longtemps, New-york n'avait pas connu de tempête comme celle-ci...
Le regard vide, il regardait la pluie s’abattre avec force sur la vitre de la
salle. L'entrée de deux policiers et du suspect le coupa de sa solitude.
En se retournant l'inspecteur aperçut l'homme qu'il avait arrêté une heure plus
tôt. Le suspect était un homme d'une vingtaine ou trentaine d'années. De taille
moyenne, il avait de long cheveux noir un peu grisonnants attachés en queue de
cheval. Le visage assez fin, ses yeux étaient d'un vert éclatant d'une grande
rareté.
L'inspecteur s'approcha de l'homme et s'assit en face de lui. Il fit un signe de
la main aux deux policiers qui se retirèrent aussitôt. L'homme, les mains liées
paraissait inquiet. On sentait émaner de lui un certain manque d'assurance.
Slaow prit le dossier qui était sur le bord de la table et l'ouvrit...il le
feuilleta quelques instants et regarda avec dédain son interlocuteur.

« -Bien...Monsieur Kammas, ne perdons pas de temps. Il est tard, et j'ai un
rapport à rendre, alors expliquez-moi! Pourquoi?
L'homme regarda l'inspecteur avec stupeur.
- Bon sang j'y suis pour rien moi!! sa voix était tremblante. J'vous jure!
J'étais en train de dormir quand ça s'est passé...j'ai rien entendu...
L'inspecteur leva les yeux au ciel.
- Bon...reprenons depuis le début. Monsieur Kammas...vous étiez bien le
majordome de la famille Kaiser?
- Oui.
- Bien. La famille habitait un vieux manoir du début du XIXème. Vous, vous
dormiez dans l'aile est et la famille dans l'aile nord au second et troisième
étage...c'est cela?
-Oui monsieur.
L'inspecteur dévisagea Kammas un instant. Celui-ci ne cessait de se tortiller
les mains. La pression devait être trop forte pour ce jeune homme.
- Il y a tout de même quelque chose qui me chiffonne...reprit l'inspecteur.
Les dossiers de la famille indiquent bien la présence d'un domestique, mais nous
n'avons trouvé aucun papier concernant un majordome, ni contrat, ni relevé, ni
bulletin de salaire, rien. Alors? Expliquez-moi?
Le suspect baissa les yeux. Toujours la voix tremblante à cause du stress,
Kammas se mit à parler.
- Disons que mon cas est assez spéciale. Je suis pas dans la légalité au sens
propre...
L'inspecteur décrocha un sourire comme s'il avait résolu l'affaire.
L'homme reprit;
- En fait, si je suis majordome, c'est parce que mon père l'était avant moi,
tout comme mon grand père et mon arrière grand-père et ainsi de suite...depuis
la création de se manoir...
slaow écarquillât les yeux.
- Vous voulez dire que le rôle de majordome se transmet de père en fils? Mais
comment réagissent les familles qui se succèdent? Cela ne les gêne pas?
- Pas du tout...c'est un peu comme si nous faisions partie du mobilier lors de
la vente. On passe un marché...on ne réclame rien, pas même un petit salaire. On
accepte d'être à leurs services et en échange on est nourri et logé tout en
restant attaché à nos racines.
L'inspecteur se caressa le menton.
- Je vois...pas bête. Bref, ne nous éloignons pas du sujet! Je vous signale
qu'on vient de retrouver toute une famille assassinée de manière horrible!!Vous
êtes le seul à avoir survécu!!
Kammas avait peur, il se sentait perdu. Il regarda l'inspecteur les larmes aux
yeux.

- Mais j'y suis pour rien!! je sais pas ce qui s'est passé!!! le meurtrier ne
s'est peut-être pas douté de ma présence...
L'inspecteur éclata de colère. Il tapa alors fortement sur la table.

- Vous foutez pas de moi!!!!! Il n'y a pas eue d'infraction! Pas d'indice! Pas
de trace laissant supposer une entrée furtive! Même le portail de dehors était
toujours cadenassé à notre arrivée! Les chiens dormaient! Expliquez-moi comment
un type aurait pu rentré en pleine nuit et déjouer tous les systèmes de sécurité
sans aucun problème?!
Slaow était resté calme jusqu'à présent, mais là s'était trop, il fallait qu'il
évacue les horreurs vues le soir-même.
Le suspect laissait échapper des gémissements essayant de retenir ses larmes.
L'inspecteur continua;
- Vous vous rendez compte...si Mme Kaiser n'avait pas réussie à nous contacter
avant de mourir, il aurait fallu attendre que vous sortiez de votre sommeil,
pour nous mettre au courant...enfin peut-être...
Le suspect se prit la tête dans les mains.
- merde! C'est quoi ce cauchemar!! j'ai rien fait! J'arrête pas de vous l'dire,
je sais pas, je sais rien!!
- M.Kammas, d'après le dossier...Mme Kaiser était divorcée, elle vivait seule
avec ses deux enfants. Pourtant on à aussi retrouvé le cadavre d'un homme d'une
quarantaine d'année...alors c'était qui???
- J'sais pas. Mme Kaiser parlait peu de sa vie privée...je crois que s'était
son amant...mais je suis pas sur.
L'inspecteur Slaow souffla.
- Son amant...M.Kammas, vous vous rendez-compte que, rien ne joue en votre
faveur? Vous devriez faire appel à un avocat. Je ne vois pas comment vous
pourriez vous en sortir...Vous êtes sur que vous n'avez rien d'autre à me dire?
- Mais...c'est pas moi...c'est pas moi...
Kammas faisait des va-et-vient sur sa chaise. L'homme paraissait totalement
déstabilisé. Slaow, lui, ne paraissait pas vouloir lâcher l'affaire.
- Bon écou...alors que l'inspecteur allait accorder un moment de répit à son
suspect, l'homme se mit à craquer et à parler tout seul. Sa voix était encore
plus tremblante.
- pas moi...pas moi...c'est sa faute! C'est lui, lui, lui!!
L'homme paraissait frénétique.
L'inspecteur se leva de sa chaise.
- Calmez-vous...lui? C'est qui?
- C'est lui...le démon!!
- Quoi? Démon??? attendez! Calmez-vous bon sang!
L'inspecteur tenait les bras de Kammas, il essayait de le contrôler. Après une
minute de panique, l'homme revint peu à peu à la raison. Slaow le lâcha et
retourna à sa place.
- Bien...M.Kammas, expliquez-vous...je ne comprend pas...
- Je devrais pas en parler...mais je veux pas finir en taule!!
- Alors allez-y bon sang! Parlez!
L'homme resta silencieux quelques instants.
- C'est lui, j'en suis sur...je sais pas comment il a fait. Pourquoi sur moi?
Comment il a fait? J'sais pas...
L'inspecteur ne comprenait rien de ce que disait le suspect.
- C'est lui...lui! Il est là...de nouveau...
- Mais de qui vous parlez? C'est qui « lui »?
- C'est celui qui vous offre à la mort...Amaziel!

Slaow fronça les sourcils.
- Amaziel? C'est qui celui là? Un complice?
Kammas leva les yeux au ciel. Il resta plusieurs secondes silencieux,
contemplant la lampe au plafond. Il essayait de se calmer. Après quelques
instants d'attente, l'inspecteur de la NYPD se leva et alla jusqu'à la fenêtre.
La pluie continuait de plus belle. Soudain Kammas se mit à parler. Cette fois sa
voix était bien plus grave.
- OK...c'est bon...je vais tout vous raconter.
L'inspecteur se dépêcha d'aller s’asseoir.
- Vous avez toute mon attention...
L'homme prit une profonde respiration.
-Je suppose que vous ne connaissez pas la légende des Cassilis?
- hum...jamais entendu parler.
- Je vois...bon j'vais vous la raconter alors...mais avant, promettez moi de me
laisser finir mon récit avant de tirer toute conclusion hâtive.
L'inspecteur regarda Kammas avec étonnement.
- Très bien, c'est promis!

Kammas ne savait par où commencer. Il y avait tant à dire...lui qui aurait du
garder le secret.
-Bon ok. Amaziel De Cassilis...Amaziel...l'homme s’arrêta net. Il souffla un
coup et reprit – Amaziel est un comte qui vécu durant le XVI ème siècle. Il
vient d'une famille de la noblesse française qui prit part aux premières guerres
de Religion. Il fut en 1562 parmi les premiers à prendre les armes pour lutter
face à la chrétienté. Disons que, Les valeurs de la famille De Cassilis
s'étaient bien éloignées des idées de l'Eglise. Amaziel, avait préféré se ranger
aux cotés des protestants. Il n'était pas rare de voir ce comte sur les champs
de bataille se battre avec les Colligny. Il n'était pas protestant mais il
désirait tout de même des changements dans l'institution chrétienne.
Dans sa vie privée, Amaziel avait tout pour être comblé...ou presque.
En 1558, il épousa Dame Valeria qui lui donna un fils et une fille.
D'après ce qu'on m'a raconté. Il était un bon père et sa famille avait tout pour
le rendre heureux...Mais le comte de Cassilis était un homme assez solitaire qui
ressentait un besoin constant de combattre. A la différence des autres
aristocrates, Amaziel partait toujours en première ligne lors des
combats...défier la mort était une des seules manières de le faire se sentir
vivant.
Alors que tout aurai pu aller pour le mieux, les convictions du comte était
telles, qu'il décida de mener, en 1565, une campagne militaire de plus de deux
mois...
Mais en ces temps sombres, la régente Catherine de Médicis et les puissantes
familles ultra-Catholiques fomentaient divers plans pour stopper la propagation
de « l’épidémie » protestante.
Durant plus de deux mois, Amaziel De Cassilis traversa le languedoc, passant de
village en village pour enrôler des hommes dans son « armée »...
Il mena quelques victoires mais fut vite mis en déroute par les hommes de la
famille Montmorency.
Amaziel rebroussa chemin et décida qu'il était temps de rentrer chez lui.
C'est durant une nuit d'orage comme celle-ci qu'il arriva enfin en sa demeure...
Mais lorsqu'il s'approcha des murs de son manoir, il vit que les vitres avaient
étaient brisées et les portes brûlées. Pris de peur, le comte de Cassilis
pénétra dans la demeure et se mit à crier le nom de sa femme et de ses
enfants...mais sans succès...personne ne répondait. Amaziel fouilla pièce par
pièce et ne trouva que désolation... lorsqu'il déboucha dans la salle à manger,
il fut pris d'une vision d'horreur...la table avait été renversée, et dessus,
suspendus au bout d'une corde...le corps de sa femme et de ses deux enfants.
Durant son absence, un groupe de Catholiques avait mené une révolte dans le
village et s'étaient empressés de prendre le château d'assaut, celui-ci étant
très mal gardé en l'absence du Comte, jugée comme hérétique, sa femme et ses
deux enfants furent pendus.
Amziel de Cassilis hurla si fort et jura avec une telle puissance, que l'on dit
que ce soir-là tout les chiens et loups des environs se mirent à hurler à
l'unisson, comme si la douleur du Comte était parvenue jusqu'à ces bêtes...

- Hum c'est une bien triste histoire...dit l'inspecteur. Mais je ne vois pas le
rapport avec le meurtre de ce soir...
- Laissez moi continuer...
Après ça, toujours d'après ce qu'on m'a raconté, Amaziel est resté pendant
quatre jours, seul au milieu des corps de sa famille à se lamenter. Sans boire,
sans manger, il attendait...que la mort vienne le chercher...
Au crépuscule du cinquième jour, un bruit de galop se fit entendre au dehors,
alors que la pluie n'avait cessé de battre.
Amaziel n'avait même pas la volonté de voir de qui il s'agissait, il entendit
qu'on entra dans le manoir mais ne bougea même pas.
Un homme poussa la porte de la grande salle, il aperçut trois corps pendus et un
homme adossé contre un mur, le regard fixe et vide...
Le comte, sans savoir pourquoi, tourna la tête pour savoir qui était l'inconnu.
Il aperçut un homme en armure noire ou grise mais les ténèbres la rendait plus
sombre. La peau très pâle, et le regard sombre, l'homme s'avança vers le comte
un sourire aux lèvres...
« -C'est donc toi qui me cherche » Amaziel ne comprenait pas les paroles de
l'inconnu. « l'odeur du sang m'a interpellé, et ton désespoir ma mené
jusqu'ici... » L'homme lui expliqua qu'il ne faisait pas partie du commun des
mortels. Le comte ne comprenait rien, mais était près accepter n'importe quoi
pour en finir avec cette douleur inhumaine qui le transperçait de part en part.
« je peux te donner l’apaisement. Je peux te guérir de tes blessures...mieux! Je
peux faire en sorte que plus jamais tu ne ressentes de tels sentiments... »
Ces paroles résonnèrent dans la tête d'Amaziel...c'est tout ce qu'il voulait
entendre...il avait prié pour que cette douleur s'arrête, et enfin un homme
s'était trouvé être la solution...
Cette rencontre était telle la volonté divine? A vrai dire, cela importait au
comte de Cassilis. Alors que l'inconnu allait le mettre en garde sur ce qui
l'attendait, Amaziel, guidé par sa passion et non sa raison, accepta sans
hésitation la proposition de l'homme à la sombre armure. Le pâle guerrier se mit
à sourire puis à rire...C'est alors que tout devint noir. La salle s'enfonçait
dans les ténèbres, le bruit du tonnerre résonnait dans un échos incessant, le
comte vit une ombre fondre sur lui et puis...plus rien...une légère douleur, un
moment de calme, d’apaisement...un esprit ivre d'un sentiment jusqu'à lors
inconnu, et enfin...l'inconscience.
C'est ainsi qu'Amaziel de Cassilis devint ce qu'on appelle plus communément...un
vampire. Un être dépourvu de sentiment. Une créature de l'ombre, dont le seul
besoin serai de s’enivrer du sang des hommes...mais dont l'humanité s'effacerai
peu à peu...

Assamite | Ancien Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/01/2007

[uite histoire]

L'inspecteur croisa les bras et leva les yeux au ciel.
« Ce mec à complètement craqué! » se dit Slaow en regardant avec pitié le
suspect.
- Un Vampire? Bon ok...vous vous êtes bien amusez, vous m'avez fait perdre mon
temps, bravo! Maintenant dites moi ce que cette fable stupide à comme rapport
avec vous?
Kammas paraissait un peu frustré par les paroles de l'inspecteur. Il baissa les
yeux et fixa la table.

- J'allais y venir inspecteur...Il paraît que Amaziel est resté des siècles à
errer en Europe, mais je ne sais absolument rien de son histoire à cet
époque-là. Tout ce que je sais, c'est que en 1804, l'ancien comte décida de
changer d'air, et s'embarqua pour le nouveau monde.
Il arriva en ces lieux après quelques mois de voyages...
Après cela, Amaziel de Cassilis s'installa dans un manoir luxueux et neuf. Ce
même manoir où ce soir quatre personnes ont péries. Bien sur, il se débarrassa
des occupants d'origine et imposa son aura démoniaque partout en ces lieux.
A cet époque-là, Amaziel était déjà devenu un monstre de cruauté. Il était un
être avide de sang et de pouvoir. Il aimait se jouer des autres. Son loisir
préféré était la chasse...il aimait se faire passer pour ce qu'il n'était pas
afin de tromper sa proie. Pendant des années il imposa sa terreur sur les
habitants de la ville. Mais le comte avait fait une erreur de calcul; il pensait
s'être débarrassé de toute la famille d'origine d'une manoir...la famille
Kammas. Mais un de mes ancêtres avait survécu...mais il était jeune lors du
drame et du attendre quelques années avant de pouvoir chercher à se venger...Il
essaya de monter un groupe de combattants afin de vaincre le monstre...la
plupart du temps il fut traité de fou...mais il trouva gain de cause auprès des
familles dont la fille, le fils ou autre avait été une proie du comte. Ensemble
ils cherchèrent pendant 11 ans une solution, un moyen de le battre. Alors que
rien ne semblait marcher, il finirent par trouver une solution en invoquant les
puissances du malin...pour éliminer le démon, mon ancêtre vendit son âme à des
êtres de l'ombre. Je ne sais comment il s'y est prit, ni quoique ce soit
concernant le rituel utilisé pour vaincre Amaziel...mais quoiqu'il en soit ils
réussirent.
Enfin presque...le vampire fut enfermé dans une espèce de tombe en granit dont
l'intérieur était constitué entièrement d'argent pur. Sur sa tombe fut gravé un
ange aux yeux bandés tenant une clé dans sa main gauche.
Son corps était enfermé à jamais, mais son esprit pouvait quelque fois sortir de
cette « prison » et voyager à travers le monde transcendantale, sans pour autant
qu'il puisse agir pour quoique ce soit.
Mon ancêtre n'avait pas les moyens de rester dans ce manoir où se terrait la
dépouille du comte, mais il ne pouvait pas se permettre que l'état le détruise
pour quelques raisons que ce soit. Ainsi, il décida de « vendre » le manoir aux
plus offrants en s'arrangeant pour rester en ces lieux. C'est ainsi qu'il devint
domestique. Il était le gardien du tombeau, et il avait décidé que dorénavant ce
rôle se transmettrait de père en fils. Il avait aussi décidé que le signe
distinctif des gardiens soit un tatouage sur l'épaule droite...un tatouage qui
représenterait une clé...
Aujourd'hui, les siècles ont passés et c'est à mon tour de tenir le rôle de
gardien...
Mais je ne sais comment...le contrôle m'a échappé...comment a-t-il fait je n'en
sais rien. Toujours est-il que le démon est à nouveau libre...Amaziel de
Cassilis n'aura de cesse de se venger de tous les descendants de ceux qui auront
osés causer sa déchéance...

Kammas baissa les yeux, on sentait dans son regard le désespoir.
- voilà, vous savez tout...j'imagine que vous avez du mal à me croire et
pourtant je n'aurai rien à gagner à vous mentir...
L'inspecteur Slaow était resté, tout le long du récit, totalement silencieux. Il
ne savait quoi penser. La facilité avec laquelle Kammas avait raconté cette
histoire était déconcertante. Kammas avait parlé avec beaucoup plus d'aisance
qu'au début de l'entretien.
En revanche, la légende d'un prétendu démon, vampire...il n'y croyait pas trop.
Pour Slaow, l'homme en face de lui venait de tirer sa dernière carte...mais ça
ne l'avait pas vraiment convaincu.

L'inspecteur s'approcha de la porte et s'adossa contre elle.
-Pfffou...ça serait un super scénario de film! Mais là...vous appuyer sur de la
science-fiction ne vous sauvera pas...

Par dépit Kammas posa sa tête sur la table.
L'inspecteur reprit:
-Bon allez...j'en ai marre. J'ai l’impression de parler à un mur...vous ne
voulez pas avouer, c'est votre problème...vous raconterez votre histoire de
suceur de sang au juge, je suis sur que ça l'amusera...

Soudain, alors que Slaow allait jeter l'éponge et envoyer Kammas passer la nuit
en cellule. Un homme frappa à la porte et un policier entra un dossier à la
main.
- Tenez inspecteur, c'est le rapport d'autopsie pratiquée sur la famille Kaiser.
- Merci. Vous pouvez partir, je vais bientôt finir.
L'homme salua Slaow et disparu dans le couloir. L'inspecteur referma la porte et
ouvrit le dossier qu'il avait entre les mains. Il regarda à quoi ressemblait la
famille avant le meurtre, puis se mit à examiner les descriptions de l'état des
corps par les médecins légistes...tout de suite quelque chose le frappa, pour
chaque corps, il était indiqué la présence de morsures au niveau du cou, faites
avant l'éventration...
« Nom de... »
Pire encore en lisant plus bas, il vit que l'homme retrouvait mort (que l'on
supposait être l'amant de Mme kaiser) portait un signe particulier...un
tatouage, représentant...une clé.
Slaow ressentit un frisson dans le dos...
« mais si lui...alors... » Il fut frappé d'horreur et instinctivement se
retourna vers Kammas.
Celui-ci était à peine reconnaissable. Le regard sombre...il avait la peau bien
plus pâle que ce qu'on aurait pu croire...
L'homme affichait un large sourire.
L'inspecteur regarda Kammas avec effroi.
- Kammas...qu'est-ce que...
- Allons, allons...inspecteur, que vous arrive-t-il? Vous me paraissez frustré?
Le langage et la manière de parler du personnage n'avait rien à voir avec le
petit homme déstabilisé qu'il présentait une heure auparavant.
- Qui...qui êtes vous? Lança l'inspecteur.
L'homme ricana.
- Oh! Vous n'avez donc pas devinez? Vous me décevez fortement inspecteur.
Voyons, je suis Amaziel De Cassilis, pour servir... dit-il avec ironie.

L'inspecteur n'en croyait pas ses yeux.
- C'est quoi ces conneries!! Prit de panique, Slaow tenta d'ouvrir la porte
pour s'enfuir, mais une main glaciale se posa sur la poignée avant lui...
Comment avez-vous...?
- Chuuuut... Amaziel bloqua Slaow contre le mur et serra le cou de l'homme de
sa main glaciale. - Alors? Pendant quelques instants je t'ai donné un sentiment
de puissance...Tu t'es senti supérieur n'est-ce pas? Tu pensais tout contrôler?
Amaziel afficha un sourire sadique. - Moi j'ai passé un agréable moment, une
soirée très émouvante...quel plaisir de voir ton regard passer de l'assurance à
la peur...j'avoue que c'est jouissif!-
L'inspecteur était totalement tétanisé. Il n'avait pas la force de réagir.
Le vampire continua à parler;
- Allons ne me regarde pas comme ça...c'est un excellent scénario d'épouvante
non? Mais là, pas de bonne fin pour le gentil...le rationnel ne te sauvera
pas... dit-il avec un ton de faux désespoir.
Slaow voulait crier, mais ses muscles refusaient de réagir.
Amaziel approcha son visage à quelques centimètres de celui de l'inspecteur tout
en sueur.
- Ne t'inquiète pas...je ne me nourrirais pas de ton sang... »
Sur-ce, le vampire donna un rapide coup de griffe qui déchira nette la gorge de
l'inspecteur...Slaow tomba au sol, une expression de peur sur le visage, le
corps sans vie.
Amaziel ne regarda même pas le cadavre de sa victime, il s'approcha de la
fenêtre et l'ouvrit. Toujours un sourire aux lèvres il respira l'air qui
s'engouffrait dans la salle d’interrogatoire situé au 7 étage du siège de la
NYPD. Certes, l'air n'était pas aussi pure qu'auparavant, mais après deux
siècles d'enfermement, l'ancien comte s'en moquait.
Il regarda au dehors, il avait l’impression que le nouveau monde s'offrait à lui
. « Mortels, me revoilà... » se dit-il en voyant la foule de personnes qui
traversaient les rues de New-york. Amaziel détacha ses cheveux et réajusta sa
veste. Vif est semblable à une ombre, Amaziel s'élança par la fenêtre. Ce soir
avait vu le meurtre d'une famille, d'un inspecteur de police et la renaissance
d'un être de l'ombre prêt à assouvir sa soif de vengeance. Et dehors, il
pleuvait, il pleuvait...

Avez-vous pris connaissance du réglement du forum et l'approuvez-vous? Lu et Approuvé

Très belle fiche Je te valide! c'est toi le poto de Kierth? scratch

tu peux commencer à jouer Wink

bienvenue a toi !
Oo woaa sa c est une belle histoire bien longue ^^

Assamite | Ancien Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/01/2007

:lol!: ok ! bon ben merci! je vais m'y mettre alors!!^^

Superbe fiche en effet, bon jeu a toi et bienvenue