[Quelques parts dans une vielle église] Solitude

Un peu paumé dans les recoins de la banlieu, il y a une vielle église qui semble abandonné depuis des lustres. Les quelques semblables qui possèdent de bonnes sources de renseignement s'amusent à l'appeler le QG des Salubriens car les rumeurs disent que des vampires de ce clan y rôdent. Et il y en a bien une. D'ailleurs, pour celle ci, tout ça n'est qu'une blague de mauvais goût envers sa persone. En effet, si les choses lointaine s'était passé diffèrement, elle serait surement devenue le chef de ce clan...C'est d'ailleurs ce qu'elle est par principe. Mais a qui peut elle le dire? Son clan est depuis longtemps en voie d'extinction et les quelques survivants se cachent au quattres coins du globe, ne laissant derrière que des mythes. Elle est seule, seule depuis trop longtemps. Que l'on parle de sa vie ou de sa non-vie, elle n'a aucune relation. Certes, il lui arrivait souvent de venir en aides aux humains, les croisant l'espace d'une infime fraction de son existence, et il y a aussi son troupeau. Mais peut on appeler ça des connaissances pour quelqu'un comme elle? Certainement pas, les mortels ne peuvent pas la comprendres. Elle aurait tellement aimé rencontrer d'autrer d'autres vampires mais la camarilla rejette depuis des siècles son clan. Il ne lui restait plus qu'à se tourner vers le sabat mais il était impossible pour elle de s'allier avec ce qu'elle considère comme étant des infames démons. Mais le pire de tout est cette peur qui la tiraille car elle sait que certains aimerait mettre la main sur elle, ne serait ce que pour se delecter de son sang de qualité. Contre cela, elle a accomplit divers rituels pour protèger les lieux dont le principal consiste à l'avertir de la présence d'un intrus. Seulement survivre en portant le poids de la solitude est chaque jour plus difficile. Ainsi perturbée par de sombre pensées, Seraphina referme le livre dans lequel elle essayait de se plonger en vain et se léve de son confortable fauteuil pour venir faire les cents pas. Au pire, si elle n'arrive pas à se calmer, elle ira alors se promener.

Anphius avait besoin de solitude ce soir là ... Et comme à chaque fois que cette envie lui prennait, elle enfilait un long blouson de cuir noir avant de disparaitre dans l'ombre de la nuit ...
Le centre ville était bien trop fréquenté, et si c'était de solide dont avait besoin Anphius, elle devait s'écarter des lieux trop prisés du petit monde de New York. La banlieu était calme à cette heure ci, là bas elle serait tranquille ...

Combien de temps avait ellle marché ?? elle l'ignorait .... Assez pour dire qu'elle était dans un lieu désafecté ... Les batiments qui l'entouraient semblaient pour la plupart inoccupé, ou peut être squatté ... Malgré cela, son attention se posa sur une église, elle aussi abandonnée .... Pourquoi ce fut sur elle que l'attention d'Anphius se posa ?? certainement car le vent courait que c'était dans un lieu comme celui là que les Salubriens vivaient ... Ce Clan indépendant et rejeté, dirigé par Séraphina Millana ... Cette vampire devait avoir plus de 300 ans et nombre de personne la trouvait folle ... elle était exclue du monde vampirique ...

* Je dois aller vérifier, c'est peut être là bas ... *

Cette envie de voir ce qu'elle trouverait dans cette batisse était grande ... Si les rumeurs étaqient vraies, elle se retrouverait dans le QG d'un clan, et rencontretait peut être quelqu'un d'important !! La tentation était trop grande, Anphius se dirigea vers l'église.

Arrivé face aux grandes portes de bois, elle n'eut le courage de les pousser ... Un choc mental suffit à les ouvrir. A ce moment précis, Anphius remarqua qu'elle se trouvait bel et bien face à Séraphina ... Celle ci était debout, près d'un siège ... Rencontre au sommet !! Comment celle ci réagirait à la présence d'une chef de Clan de la Camarilla ?? Oh, il faudrait d'abord qu'elle reconnaisse Anphius qui était, sous son manteau et sa capuche, méconnaissable ...

" Excusez moi, je pensais ce lieu vide ... "

Les yeux vérons de Séraphina la rendait identifiable de tous ... Les longs cheveux blancs de la Salubrienne était toute fois magnifique ... Les deux orbes rouges que l'on pouvait voir à travers la capuche observait finement cette femme qu'était Séraphina ...

Ayant ressentit la présence d'un intrus en ces terres, Seraphina s'était mise sur ses gardes lorsque les lourdes s'ouvrirent violemment. A la va vite, elle avait attrapé une épée qui traînait non loin de son siège et la serrait nerveusement, montrant alors qu'elle n'hésiterai pas à s'en servir. L'étranger, s'étant vêtus d'une large cape, cachait soigneusement ses trait afin de se rendre méconnaissable ce qui rendait la salubrienne un peu plus inquiète. Mais, il y avait deux chose de sûre: la première étant que c'est un semblable et la deuxième est que sa voix trahis sa féminité, malgré ses formes soigneusement masquées par ses habits. Alors que l'inconnue la dévisageait, rendant le mal aise encore plus présent, la salubriennne s'efforça de garde son habituelle voix afin de répondre à la "provocation".

-Vous avez eut tord...et sachez que si vôtre intrusion est pourvus de mauvaise intention, vous vous en sortirez que difficilement même si les apparences peuvent vous faire croire le contraire...

Peu de temps après ces quelques dires, la pression qui régnait entre les deux vampires se relâcha quelque peu lorsque la fille au cheveux blanc abaissa la prise qu'elle exerçait sur son arme dans un léger soupire, regrettant presque de s'être montrer froide. Magrès le danger pourtant présent, elle ne pouvait s'empêcher de penser que l'autre ne savait pas qui elle est. Sans qu'elle s'en rende compte, l'espoir de pouvoir enfin parler avec quelqu'un qui pourrait la comprendre avait fait d'elle une proie facile. Curieuse, elle s'avança alors un peu plus près de l'inconnue, tournant autour de celle ci afin d'essayer de deviner à quoi elle pourrait ressembler une fois à découvert.

-Que venez vous donc faire dans ces lieux pourtant abandonnés de tour?

» Chasse dans les ruelles
» Premier reniflement dans un territoire natal. [P.V]